Je m’interroge parfois sur des trucs cons, on peut donc imaginer que penser des trucs cons rend con ! On peut philosopher sur le monde qui nous entoure en essayant de le comprendre ou de l’améliorer… Je n’ai pas ce pouvoir ! Alors pourquoi devrais-je vous parler de Steve McQueen …
le King of Cool !
Dans la moto Steve est une icone, pas pour tout le monde évidemment mais pour tous ceux dont l’accointance avec les vieux engins et l’histoire de la moto raisonnent dans leur âme ! Pour les autres, Steve McQueen est une marque sur un tee-shirt, une référence publicitaire dont Ford, Triumph ou Tag Heuer ont profité ou profitent encore. Un regard bleu acier, un front soucieux, un sourire en coin et presque rien de plus. Steve McQueen, c’est le mâle absolu sans fioritures. Steve McQueen est aussi un mot clé dans Google ou un titre de tableau dans Pinterest.com ou le thème de collection dans la mode quand elle revient sur ses racines années 50 et 60 où le King of Cool à la ville comme à l’écran incarne parfaitement le style et l’attitude ! On peut donc dire que Steve McQueen est certainement l’un des premiers influenceur de mode pour homme et égérie de marques,
en voici quelques une :
- Blousons beige ou marine : Barracuta Harrington
- Lunettes de soleil : Persol
- Casque moto Bell
- Pantalon en Chino blanc, beige et kamel Club Monaco
- Veste Barbour
- Jeans et chemise en jean Levis
- Rolex Explorer & Tag Heuer
- Chaussures : Clarks ou converse blanche basse
- Tee-shirt blanc en coton épais et Marlboro rouge
Nous aussi nous nous sommes inspirés du vestiaire de Steve McQueen, nous avons réédité son blouson en daim et ses polos que vous pouvez voir ici.
Un tee-shirt blanc, un Chino beige, une paire de clarks et une Triumph
Alors Pourquoi Steve McQueen incarne cette cool attitude dont les hommes d’hier et d’aujourd’hui aiment se revendiquer ?
Quel homme ne voudrait pas de ce titre? The King of Cool
Il incarne la sportivité, élégance et charisme, il avait tout pour lui.
Mais avant d’être le symbole de cette élégance, Steve McQueen est surtout un pilote de très bon niveau, aussi bien en auto qu’à moto.
Avec plus de 20 participations dans des championnats nationaux et internationaux, couronnées par plusieurs victoires, et une très belle deuxième place au 12 Heures de Sebring, sur une Porsche 908.
À moto, il fait partie de l’équipe américaine pour l’épreuve d’enduro des ISDT ayant lieu en Allemagne en 1964.
En gros Steve n’est pas un produit marketing du cinéma pour « starifier » son image afin de le rendre plus sexy aux yeux d’un public casanier en manque de sensations. Il a tous les attributs de la virilité qu’on aime, McQueen n’est pas un beauf !
« Il a été starifié entre 1965 et 1975, l’époque où les gens étaient le mieux habillés au monde, souligne Sophie Fontanel, journaliste à Elle…Et c’est quelqu’un que, contrairement à Paul Newman, Robert Redford ou Clint Eastwood, on n’a pas vu vieillir. » Ou si peu, juste assez pour ne pas devenir, comme James Dean, mort presque trop jeune, « l’icône des ados et des gays ».
Un mot sur ça filmographie, uniquement une trentaine de films, mais quels films ! Les 7 mercenaires, La grande évasion, Le Kid de Cincinnati, L’affaire Thomas Crown, Bullit, Le Mans (bien sûr !), Papillon et bien d’autres grands succès.
« Le plus lourd fardeau c’est d’exister sans vivre » Victor Hugo
Moi je crois que Steve avait compris un truc, que la vie est courte, qu’il vaut mieux se sentir vivant qu’en vie, que l’on peut être un héros à l’écran et en dehors de l’écran, Steve était un être intense… L’intensité est comme une brûlure de l’existence qui permet d’échapper à l’évanescence ambiante. Elle est une preuve de l’existence de soi… Bref, Steve nous a enseigné que l’on pouvait arrêter de se faire chier ! Il pouvait se payer un Jet et décider d’aller bouffer une pizza à Rome, Steve préférait la moto, le désert … Il n’était pas snob, y a qu’à voir les photos de John Dominis sur la vie privée de Steve Mcqueen, son amour pour la vitesse, les motos et les bagnoles… Et les femmes. Bref Steve peut être un exemple crédible et facile à suivre.
Ok on est pas riche, Steve pouvait s’offrir tous les jouets qu’il voulait et il avait le temps pour en profiter… Nous aussi quand on y pense. Tout ceux qui liront ces lignes possèdent au moins une moto, peut-être même une vieille caisse et une meule, une paire de lunettes de soleil et un tee-shirt blanc, certains font comme moi, parfois le con sur un terrain ou sur une plage, d’autres peuvent se payer un voyage moto ou alors trainent au bistrot le midi en sortant le plus possible cette moto de collection qui ne demande qu’à rouler et qui reste trop souvent sous une bâche ! D’autres prennent les feux rouges pour des lines up de courses et sont les dieux du whellie. J’en connais qui roulent en Mustang vert sapin comme dans Bullit. Alors mettez du Steve dans votre vie et de la vie dans votre Steve !
Pour ma part, j’avoue l’influence du cinéma pour ma passion de la moto et Steve Mcqueen en fait partie :
Car on a tous un film dans la tête qui a changé notre vie !
Ceux qui ont vu, L’équipée sauvage (1953), Les anges sauvages (1966), l’homme à tout faire (1964), Hell’s Angels’69 (1969), On any Sunday (1972), Mad Max (1979), Quadrophenia (1979), Le Mans (1971), Bullit (1968), Point limite Zéro (1971), Rusty James (1983), Burt Munro (2006), The place Beyond the mines (2013), Drive (2011), American Graffiti (1973)…
Quelques infos supplémentaires concernant Steve McQueen
Un super album à posséder absolument : La BO de Bullit par Lalo Schifrin
Steve Mcqueen le collectionneur :
A la fin de sa vie, l’acteur possédait 210 motos dont un gros paquet d’américaines d’avant 1920, des motos que personne ne voulait et que l’on pouvait acheter au poids de la ferraille : Des Indian et des Harley-Davidson, Cyclone ou des Pope.
Il possédait aussi une Excalibur, Shelby Cobra, Jaquar XK-SS, Porsche Speedster 58, Ferrari, Lotus, Ford Mustang Fastback GT 390… Triumph ou Husqvarna et Honda Elsinore
Sa première moto :
Dès son arrivée en Californie à la fin des années 50, l’acteur s’achète grâce ses premiers cachets dans la série « Dead or Alive » (« Au nom De La Loi » en V.F.) sa première moto. Ce sera une Indian Chief millésime 1946.
Une doublure de Steve dans la Grande Evasion ?
Bud Ekins (pilote californien), surnommé le « renard du désert », devient l’ami de l’acteur. Il va l’initier à la pratique du TT. Bud Ekins devient sa doublure « officielle ». C’est à lui que l’on doit le saut en moto le plus connu de l’histoire du cinéma dans « La Grande Evasion ». C’est également lui que l’on retrouve au volant de la Ford Mustang vert sapin dans la scène de poursuite tournée dans les rues de San Francisco pour le film « Bullit ».
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Steve McQueen, né Terrence Stephen McQueen le 24 mars 1930 à Beech Grove dans l’Indiana, et mort le 7 novembre 1980 à Ciudad Juárez au Mexique, est un acteur, producteur, pilote automobile et pilote de moto américain.
Surnommé « Le Roi du cool », ses rôles d’anti-héros se développèrent au plus fort de la contre-culture des années 1960 et firent de lui l’un des acteurs les plus populaires au box-office des années 1960 et 1970.
