Qui est le Garage Français ?

Au début de l’histoire il y a Gentlemen’s Factory créé en 2014, mais un procès nous a obligé à changer de nom en 2020 au profit de Garage Français (GF) qui nous permet de garder nos initiales reconnues dans le milieu.

Meules, bécanes, chiottes, brèles

Je crois qu’on est comme tout le monde, on a adoré l’époque de la Mob et tout naturellement on est passé du pot Polini au gros cube 🙂

On a toujours collectionné et possédé de vieilles machines même quand c’était ringard de parler motos. On a toujours cultivé ce truc particulier avec les machines pétaradantes et fumantes et le style de vie qui va avec. Présent sur les circuits et événements motos ou autos classiques, on a attendu que ce mouvement devienne tendance pour créer une marque qui nous permettrait de vivre de notre passion. En 2010, nous avons crée à Lille un lieu La Creative Factory (dans une ancienne usine) regroupant des artistes, des graphistes, un studio photo et un atelier pour bricoler et boire des bières entre passionnés de glisse et moteurs à explosion. Bruno Allard (Graphiste et peintre en lettre) gravitant dans la sphère Harley vintage a commencé à faire des visuels parfaitement adaptés à l’impression sur Tee-shirt. Dans notre atelier, il personnalisait casques, réservoirs et cuirs, j’ai pris un Siret à la chambre du commerce et on a commencé à publier et à vendre des tee-shirt et puis tout s’est emballé. En 2014, on a professionnalisé notre « truc de potes » en créant de vraies collections. Il faut dire que l’explosion de la custom culture avec l’émergence de Deus et de la vague des préparateurs nous a aidé à trouver un public, on est passé de la vente de tee-shirts aux copains de la région à des clients nationaux et internationaux.

On fait du wheeling pendant 5 ans !

Gf réédite les vieux pulls racer des années 30, une marque de fabrique. On décide de remettre au goût du jour les tenues d’atelier (les fameux bleus) en moleskine de fabrication française. On se fait plaisir en sortant les premiers denims selvedges de fabrication française, jeans et veste en jeans, des rééditions de jeans mythiques US. Certainement l’un de notre plus gros succès (pour une petite marque), la création du Loubard, un perfecto avec protections amovibles et bien évidemment nos fameuses tenues de courses personnalisables qui ont brillé sur les podiums européens de Flat track.

La trajectoire vers le ravin !

En 2016 le groupe Happy Chic, l’un des plus gros groupe d’habillement français nous attaque, ils détiennent une marque « Gentle Factory » qu’ils souhaitent développer à outrance, ils estiment que la présence de Gentlemen’s Factory empêche la croissance de leur bébé. Nous rentrons en procédure, ce procès va nous conduire droit dans le mûr à 160 sans casque. En 2019, nous avons obligation de changer de nom, faire disparaitre toutes traces de Gentlemen’s Factory sur le web, sur nos collections, en boutiques, sur les vidéos, les photos et tous autres supports de communication !

C’est la merde, ça ruine les finances et le moral prend cher, essaie de faire faire une course de moto cross dans le sable avec un GSXR ? tu vois ?

On arrive à négocier un délai pour nous permettre de basculer et d’éviter de détruire la marchandise.

Pascal décide d’ouvrir un magasin de ventes de motos anciennes… Il jette l’éponge, il est suivi pas Bruno qui décide de partir vivre à Biarritz et de ce lancer dans une nouvelle aventure… Je comprends, y a pas de lézard.

Avoir une marque, c’est cool mais il faut savoir que tu passes ta vie sur les routes, il faut être présent sur tous les événements qui comptent, sur les terrains, les circuits et puis pour vendre des fringues il faut faire le tour des boutiques, c’est très vite épuisant mais c’est carrément excitant, ce sont toujours les plus motivés qui résistent.

Avant de tomber, tu glisses !

Y a de la casse, ce procès nous fout à terre, on perd nos 35 magasins en France, 4 en Espagne, 2 en Belgique, 2 en Suisse, 1 en Allemagne, liquidée également notre propre boutique lilloise, plus de marchandises, plus de collections en attendant d’écouler nos stocks et d’imaginer l’avenir.

Seule un réservoir vide peut stopper une machine !

Le truc c’est qu’on avait encore du jus ! Avec Audrey on s’est posé mille fois la question, on arrête ? Et puis on se faisait cueillir tous les jours par un message sympa sur le web, par un coup de téléphone et par tout ceux qui nous entourent et qui croient d’avantage à la résurrection qu’à la mort, on est entouré de prophètes … Saint Christophe le patron des motards nous a entendu. Thibault est venu à notre secours et nous a remis sur les rails. le Garage Français est le nouveau nom de guerre pour prendre un départ pour une course d’endurance et non un sprint, grâce à vous, la route sera cool et pleines d’aventures alors Fuck Gentlemen’s Factory et vive le Garage Français !

Remerciements

Associés & amis : Pascal Lefebvre et Bruno Allard

Pilotes :

Frank Chatokhine • Zoé David • Christophe Decombard • Jeremy Decombard • Benjamin Piwowarczyk • Pierre Alexandre Trust • Anthony Ducatillon • Antoine Breton • Charles Pick • Raphael Loridan

Partenaires :

Adrien Van Beveren • Sébastien Lorentz (Sultans of Sprint) • Fotozino • Kustom Surfers • Jérome Pierre • Louis Garignaux • Jerome Hue • Eric Rajoharison • Bertrand Saugnac • Olivier Le Quellec

Médias & influenceurs :

Un pneu dans la Tombe • Moto Heroes • Chazster • All You Nid is Ride • Simon’s Garage

Clients :

Tous nos clients et parmi les plus fidèles pour leurs engagements,

Victorien Delecroix • Samy • Thibault Poupeau • Hakim Hamadi • Mathieu Brosset • Damien Hespel • Christophe Callens • Jeff Devilliere • Stéphane Dablemont • JB Denis • JF Kanzeler • Thomas Selin • Séverine Leblanc • Patrick Wettstein • Benoit Couvidat • Cyrille Dupinet • Gerhard Roth • Karim Sifouan • Alexandre Bland • Lloyd Illiaquer • Robin Quiviger • Sylvain ragnes • Alfredo Preite… Désolé pour les oubliés !

Pour leurs soutiens au quotidien :

Audrey Scavone & Thibault Jacquemart

On ne remerciera pas :

Les Banques ni les assureurs !

Pierre Alexandre Treust sur BMW Kustom, scrambler

Glisse autour d'un pickup Ford F100 by Adrien Van Beveren. Yamaha XSR700, poussière et dérapages en moto. Photo Laurent Scavone

Glisse autour d’un pickup Ford F100 by Adrien Van Beveren